Féminisation des conseils d’administration : des progrès mais peut mieux faire

Par LesEchos.fr

L’Hexagone a connu la plus forte progression de femmes dans les conseils d’adminsitration en Europe depuis 2010. Dans le CAC40, leur représentation est passée de 10% en 2009 à 23% en 2012 et, dans le SBF120, de 9% à 20%. Et d’après les chiffres du cabinet Ethics & Boards, certaines hausses ont été fulgurantes comme chez Vallourec (de 0% à 36,%), Technip (de 9% à 42%) ou bien Accor (de 8 à 40%). Une conséquence directe de la loi Copé-Zimmermann discutée en 2010 et qui a fixé des quotas de 20% à l’horizon 2014 et de 40% à l’horizon 2017. Pour autant, ces bons résultats d’ensemble masquent une situation de détail moins satisfaisante.


Un vivier d’élues assez restreint



En effet, cette féminisation ne s’est pas faite de façon homogène. Dans le SBF120, les écarts entre les entreprises les plus en avance (neuvième décile : 33%) et celles qui traînent encore la patte (premier décile : 8%) restent importants. L’Edhec constate par ailleurs qu’entre 2006 et 2012, le cumul des mandats des administratrices est en nette progression, passant de 13 à 17%. Ce qui laisse à penser que le vivier d’élues demeure assez restreint. En dépit de ces réserves, le processus de féminisation semble bien engagé. Ce qui est loin d’être le cas dans les comités exécutifs et les comités de direction. Dans les comex des 20 groupes français classés au Fortune 500, elles ne sont que 23 sur 206 dont 4 avec un rôle opérationnel (Agence 20first). La ministre des Droits de la femme, Najat Vallaud-Belkacem, entend bien faire bouger les entreprises sur la base du volontariat. Au printemps dernier, elle a signé une convention avec seize d’entre elles (Accor, Carrefour, EADS, Microsoft, Total…) qui se sont engagées sur des objectifs chiffrés. Par ailleurs, dans le but de favoriser l’émulation, elle a annoncé la publication chaque année d’un classement indiquant la proportion de femmes dans les comités exécutifs et les comités de direction des entreprises du SBF120. Le premier est attendu dans le courant du mois.L’Hexagone a connu la plus forte progression de femmes dans les conseils d’adminsitration en Europe depuis 2010. Dans le CAC40, leur représentation est passée de 10% en 2009 à 23% en 2012 et, dans le SBF120, de 9% à 20%. Et d’après les chiffres du cabinet Ethics & Boards, certaines hausses ont été fulgurantes comme chez Vallourec (de 0% à 36,%), Technip (de 9% à 42%) ou bien Accor (de 8 à 40%). Une conséquence directe de la loi Copé-Zimmermann discutée en 2010 et qui a fixé des quotas de 20% à l’horizon 2014 et de 40% à l’horizon 2017. Pour autant, ces bons résultats d’ensemble masquent une situation de détail moins satisfaisante.




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