Les critères climat des rémunérations doivent être alignés avec l’objectif 2030
03/12/23
Désormais
88% des entreprises du SBF 120, contre 80% l’an dernier, ont mis en place au
moins un objectif environnemental dans un élément de la rémunération de leur
dirigeant. «Une progression continue encourageante, se félicite Floriane de Saint-Pierre,
fondatrice d’Ethics
& Boards. Elle est due à un vrai travail des comités de
rémunération. Tout l’écosystème doit être mobilisé pour que les dirigeants
poursuivent ce chemin. Notamment les investisseurs doivent soutenir l’inclusion
de ces critères extra-financiers, en particulier climat, dans les
rémunérations. Or, ce n’est pas la tendance actuelle des grands fonds
américains.»
Néanmoins,
une nouvelle étape a été franchie. Plus de la moitié des sociétés (53% contre
43% en 2022) appliquent un critère climat dans le bonus annuel et dans la
rémunération de long terme. Dans le détail, 77% (contre 68%) ont un objectif
dans la rémunération de court terme et 68% (contre 63%) dans celle de long
terme.
Autre
progrès, 54% des sociétés (45% en 2022) utilisent un critère climat quantitatif
dans la rémunération de long terme, et 44% (contre 36% en 2022) dans le bonus
annuel.