L’impact de la féminisation des conseils sur la stratégie reste difficile à mesurer

Avec l’accélération de la féminisation depuis 2012, le plus souvent sous la contrainte réglementaire, Alphavalue estime ne plus être en mesure de mesurer l’impact de cette évolution sur la performance de l’entreprise. En septembre 2021, le rapport « Gender 3000 » de Credit Suisse montrait cependant une corrélation positive entre le niveau de féminisation de la société (direction et conseil d’administration) et le parcours boursier ou les performances financières.Pour Alphavalue, la question n’est pas tant le nombre de femmes au conseil que la taille de l’entreprise. Les plus petites structures sous-performent sur la plupart des périodes de temps. En moyenne pondérée sur trois ans, la performance des sociétés au conseil majoritaire féminin serait de 47%, mais de seulement 12% en médiane. Signe que les petites capitalisations peinent à performer, avec ou sans l’intelligence supplémentaire des femmes, résume Alphavalue.