
03/03/25
L'édition 2025 de l'Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises met en évidence les effets concrets de la loi Rixain, qui impose 30 % de femmes dans les Comex d'ici 2026 et 40 % d'ici 2029. Grâce à cette dynamique, la féminisation des comités exécutifs des entreprises du CAC 40 a progressé, passant de 9,5 % en 2014 à 27,98 % au 1er janvier 2024. Certaines entreprises, comme Engie, Kering et Schneider Electric, dépassent déjà le seuil des 40 %. De plus, l'écart entre la proportion de femmes cadres et leur présence dans les Comex s'est réduit à 9,97 points contre 21,82 points en 2008, traduisant une meilleure accessibilité aux postes de direction.
Mixité positive du middle-management
L'étude souligne que la mixité, en particulier dans le middle-management, joue un rôle clé dans la performance RSE des entreprises. Les organisations avec un encadrement féminisé affichent des risques sociétaux réduits de 41,66 % et des risques environnementaux en baisse de 79,65 %. Sur le plan financier, ces entreprises bénéficient d'une rentabilité opérationnelle supérieure de 107,46 % par rapport aux moins féminisées. En moyenne, les entreprises avec une forte féminisation affichent une rentabilité opérationnelle de 22,80 %, contre 10,99 % pour celles avec peu de femmes cadres. Elles sont également perçues comme moins risquées sur les marchés financiers, avec un bêta moyen de 0,88.
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