La France veut plus de femmes à la direction des grandes entreprises

« Nous pouvons à nouveau recruter des hommes pour un conseil d'administration, souffle un chasseur de tête. Nous n'avons plus pour consigne de trouver une femme avant tout. » Dans ces instances de surveillance des entreprises du SBF 120, la parité est désormais bien réelle. Les femmes occupent 45,8 % des postes d'administrateur, contre 12,5 %, en 2010, selon Ethics & Boards, cabinet qui scrute la gouvernance des sociétés cotées.

Cette avancée, elles la doivent à la loi Copé-Zimmermann, promulguée le 27 janvier 2011. Ce texte a fixé un quota de 40 % de femmes administratrices à l'horizon 2017, avec une première étape à 20 % en 2014. Une vraie réussite. En 2021, plus de vingt sociétés comptent au moins 50 % de femmes administrateurs, Sodexo, Kering, Ipsos ou CGG affichant même un taux de féminisation de 60 %. 

De ce fait, la France se démarque aujourd'hui au niveau international. Elle occupe la première place du podium, tout juste devant la Norvège qui a choisi, dès 2003, d'agir par la contrainte en exigeant que les plus grandes entreprises comptent 40 % de femmes au sein de leurs conseils dans un délai de cinq ans. 
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