« Nous sommes très loin de la parité » : dans l’automobile, les centres de décision échappent encore aux femmes

Les organes stratégiques des grands groupes du secteur automobile sont des ZFE. Des zones à faible équilibre hommes femmes. Dans les comités exécutifs, le plateau de la balance penche clairement du côté des premiers.
Oui, la mixité des conseils 
d’administration est désormais supérieure à 40 % et conforme à celles des 120 plus grandes entreprises cotées en France (SBF120). Oui, contrairement à une idée reçue, l’automobile n’est pas en retard par rapport à d’autres secteurs et la France, sur ce sujet, est plus avancée que l’Allemagne, l’Europe et le monde. Mais la mixité exécutive est en revanche inférieure au SBF120 et l’écart se creuse depuis 2017.
Ce déficit clignote en rouge dans 
l’étude du cabinet Roland Berger, spécialisé dans l’automobile, et d’Ethics & Boards, qui suit au quotidien les données de gouvernance de plus de 1 000 sociétés cotées, en France et dans le monde. « Les Comex (Comités exécutifs) et Codir (Comités de direction), c’est-à-dire les plus hautes instances dirigeantes déclarées, décrochent », observe Floriane de Saint-Pierre, la fondatrice d’Ethics & Boards. « Nous y sommes très loin de la parité, poursuit Matthieu Simon, partenaire au cabinet Roland Berger. Le chiffre de la représentation féminine est seulement de 20 %. La chute par rapport à celui des conseils d’administration est significative. »

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