La France avance plus vite que les conseils américains et anglais, et surtout allemands, très en retard, selon le baromètre IFA-Ethics & Boards.
Le 6e baromètre IFA-Ethics & Boards pointe les progrès réalisés par les groupes tricolores sur les sujets environnementaux, sociétaux et de gouvernance.
Selon une nouvelle étude publiée par l’IFA et Ethics & Boards ce 6 octobre, les conseils d’administration français sont de plus en plus nombreux à s’emparer des questions de RSE. Une évolution qui se traduit notamment par l’augmentation du nombre de comité RSE au sein des entreprises du SBF 120, par leur intégration aux discussions stratégiques et la multiplication du nombre de sociétés ayant une raison d'être dans leur statut. Ce phénomène fait de la France, selon l'IFA, l'un des leaders en matière de prise en compte de la RSE dans les entreprises.
Représentation des salariés, féminisation des comex, prise en compte des enjeux sociétaux…Selon le baromètre IFA/Ethics & Boards publié ce jeudi, les grandes sociétés françaises disposent, en 2022, d’instances mieux équilibrées que dans le passé. Souvent sous la contrainte de la loi.
Création de comités en charge de la responsabilité sociale et environnementale, inscription d'une raison d'être dans les statuts, rémunérations liées plus étroitement à des critères extra-financiers… Les enjeux environnementaux et sociaux sont de plus en plus présents dans les discussions des conseils d'administration des grandes entreprises françaises.
Dans les grandes entreprises françaises, les enjeux de la responsabilité sociétale et environnementale (RSE) sont de plus en plus pris en compte par les conseils d’administration et de surveillance. Ceux-ci sont aussi plus féminisés, divers et rajeunis.
Selon le baromètre IFA - Ethics & Boards, les grandes entreprises françaises cotées se préoccupent plus de RSE que les sociétés allemandes ou britanniques.
En 2021, la rémunération des grands patrons du CAC 40 a bondi de 63%, atteignant ainsi des niveaux jamais vus.
Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron a promis d’inciter les grands groupes à davantage lier la rémunération de leurs dirigeants à des critères environnementaux. Quelles sont les pratiques actuelles au sein de l’indice phare parisien ? Comment aller plus loin ?
Alors que ce 8 mars est célébrée la journée internationale des droits des femmes, une étude inédite portant sur les inégalités de genre dans les organisations mesure à quel point les obstacles persistent.
Si la loi a réussi à féminiser les conseils d’administration ou de surveillance des sociétés les plus importantes, les femmes restent souvent cantonnées à des directions considérées comme secondaires, déplore Isabelle Beyneix, professeure de droit privé, dans une tribune au « Monde ».
Setting quotas for female board members has been greeted as a success, but there is still a lot to prove
En votant contre les administrateurs hommes ou les présidents des comités de nomination, les actionnaires pallient l’absence d’obligations réglementaires.
Les sociétés de gestion cherchent à attirer toujours plus de profils féminins, et issus d’horizons et de culture très divers.
La 4e édition du Gender Diversity Index (GDI) dans la gestion d’actifs, élaboré par L’Agefi en partenariat avec Ethics & Boards, témoigne de la progression régulière de la part des femmes dans les conseils d’administration et les comités exécutifs...
Au Royaume-Uni comme en France, le plafond de verre se fissure, mais il résiste encore! Avec la nomination de Jennie Daly au poste de directrice générale du groupe Taylor Wimpey, la féminisation du FTSE-100 continue de progresser...
Pour la première fois, trois femmes seront aux commandes d'un des poids lourds du CAC 40. Dix ans après la loi Copé-Zimmermann qui a imposé des quotas de femmes dans les conseils d'administration, le chemin a été long pour accéder au pouvoir économique.
Pour la première fois, en 2022, trois femmes seront aux commandes d'un des poids lourds du CAC 40. Dix ans après la loi Copé-Zimmermann qui a imposé des quotas de femmes dans les conseils d'administration, le chemin a été long pour accéder au pouvoir économique.
Ce vendredi, Christel Heydemann a été nommée directrice générale d'Orange devenant une des deux seules femmes à diriger un groupe du CAC 40. Pour autant, la féminisation avance, doucement.
Dans « Femmes dirigeantes. Comment elles ont osé », ouvrage qui paraît ce jeudi 27 janvier, chez Plon, Marie-Virginie Klein tâche de décrypter pourquoi les femmes leaders restent des exceptions.
Oui, les comex et conseils d'administration se féminisent. A pas mesurés toutefois : le plafond de verre n'a pas encore volé en éclats....
Pressentie pour prendre la direction d’Orange, Christel Heydemann pourrait devenir la deuxième femme à diriger une société du CAC 40. Parmi les 120 plus grosses entreprises françaises cotées, seules 14 comptent une femme à leur tête.
Malgré cette féminisation encore restreinte, la France fait pourtant figure de bonne élève.