Ils parlent de nous...

Malgré la pandémie, les grandes entreprises françaises ne sont pas restées immobiles. Acquisitions et rapprochements n'ont pas manqué. Sur le plan de la gouvernance et de la spécialisation des dirigeants, les progrès sont aussi spectaculaires, estime Vincent de La Vaissière. De bon augure à l'aube d'une relève importante.
Dirigeants d’entreprise, responsables de sociétés de gestion de fonds, chasseurs de tête, tous membres de l’Institut pour un Capitalisme Responsable, publient au lendemain de l’éviction d’Emmanuel Faber de la présidence de Danone un manifeste sur le partage de la valeur. Une manière de rappeler l’importance des enjeux non financiers de l’entreprise que l’ex-PDG du groupe d’agroalimentaire incarnait.
La crise sanitaire est venue bouleverser les habitudes de travail d’un secteur plutôt conservateur. Notre troisième Gender Diversity Index en témoigne.
Dix ans après le vote de la loi Copé-Zimmermann, qui a permis la féminisation des conseils d’administration, faut-il aussi imposer la parité à la direction des entreprises ? Réponses avec Floriane de Saint-Pierre, la native de Loudéac, dont le cabinet Ethics & Boards a été mandaté par le gouvernement pour évaluer la loi.
Ethics & Boards found a correlation between gender diversity and sustainability on fashion and luxury firms’ management boards.
Véhicule le plus conforme aux standards européens, la Sicav est promue et modernisée par la place de Paris, afin de rendre plus visible l’offre française à l’international. Mais certains gérants veulent aller plus loin. Ils plaident pour un statut européen de la Sicav.
La gouvernance des entreprises doit vivre sa révolution pour marcher désormais au rythme de la société, voire la devancer. C'est ainsi qu'elle deviendra un véritable levier de gestion des risques et des crises et qu'elle pourra répondre au double objectif de création de valeur durable et de respect du bien commun. Un texte collectif de Michel Nicolas (APIA), Caroline Ruellan (Cercle des Administrateurs), Floriane de Saint Pierre (Ethics & Boards), Dominique Gaillard (France Invest), Bénédicte de Hautefort (Hebdo des AG), Denis Terrien (IFA), Caroline de la Marnierre (Institut du capitalisme responsable).
Le marché d’actions américain veut introduire des règles qui lient la cotation de plus de 3 000 entreprises à un niveau minimal de représentation pour les femmes et les minorités en conseil d’administration.
Sept patrons, parmi lesquels Jean-Pierre Farandou (SNCF) et Anna Notarianni (Sodexo), appellent à une loi étendant la contrainte de mixité des conseils d’administration, créée il y a dix ans par la loi Copé-Zimmermann, à toutes les fonctions dirigeantes.
Dix ans après sa promulgation, la loi Copé-Zimmermann a fait la preuve de son efficacité. Mais le quota minimum de 40% de femmes dans les conseils d'administration des sociétés de plus de 250 salariés, n'a que modérément permis de féminiser les comités exécutifs.
Dix ans après l'adoption de la loi Copé-Zimmermann, qui a imposé des quotas de femmes dans les conseils d'administration des entreprises, ces dernières occupent aujourd'hui plus de 45% des sièges d'administrateurs. Mais le gouvernement veut aller plus loin et féminiser les instances dirigeantes.
Le 20 janvier 2011, l'Assemblée nationale adoptait la loi Copé-Zimmermann imposant des quotas de femmes dans les conseils d'administration et de surveillance. Une loi efficace, mais qui demande à être complétée, concernant les instances exécutives des sociétés.
Provisoire ou durable, la dissociation des fonctions de président et de directeur général est en vogue. Les plans de succession récemment annoncés chez trois fleurons français se traduisent par une dissociation des fonctions.
Dans une étude réalisée pour Challenges, Ethics & Boards détaille ce qui sépare la France et l’Allemagne en matière de féminisation de la gouvernance des entreprises. Angela Merkel a jugé que sans nouveaux quotas, son pays ne pourrait pas progresser.
Group of asset managers calls on 120 biggest businesses to make 30% of executive management teams female by 2025
La ministre du Travail compte élargir l’« index Pénicaud », qui mesure les écarts salariaux entre les hommes et les femmes. Elle veut y ajouter une mesure de la part des femmes dans la population de cadres dirigeants. Ce projet remplace l'idée iconoclaste d'instaurer des quotas dans les comex.
La stratégie RSE, l’éthique et les attentes des parties prenantes montent en puissance dans les conseils d’administration, selon le baromètre EY de la gouvernance.
France has the highest female representation at 46.4 percent for companies on the CAC 40.
Le combat pour plus de diversité et de respect des différences est fondamental si l’on veut progresser vers une société plus équilibrée, plus inclusive qui réponde aux attentes des nouvelles générations.
La France est toujours en tête – après les Assemblées Générales 2020 – en termes de mixité des Conseils des grandes entreprises, avec encore du chemin à faire pour les Comex.
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