Le climat s'impose dans les rémunérations des dirigeants du SBF120

C'était une promesse d'Emmanuel Macron au moment de la campagne présidentielle en 2022 : inciter les grands groupes à indexer la rémunération des dirigeants sur des critères environnementaux. Il ne prenait pas beaucoup de risques. A l'époque, le code de gouvernement d'entreprise Afep-Medef recommandait déjà de lier les deux. Dans la pratique, où en est-on aujourd'hui ?

Le climat s'impose quasi systématiquement dans la politique de rémunération des patrons des plus grandes entreprises cotées , c'est devenu la norme. En 2024, 92 % des entreprises du SBF120 intègrent des critères de performance climatique dans la rémunération variable (court ou long terme) de leur dirigeant, selon une étude publiée mardi par l'Institut français des administrateurs (IFA), Ethics & Boards et Chapter Zero France. En 2022, ce pourcentage n'était que de 80 %. Point important, dans près de deux tiers des sociétés, ces objectifs sont quantitatifs, donc mesurables et non subjectifs, contre près de la moitié en 2023.

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