« Soft power, réseaux, lieux de pouvoir… Il faut redonner du temps aux femmes », estime la députée Marie-Pierre Rixain

2025 devrait constituer une année charnière, soixante après la loi d'émancipation économique des femmes qui leur permettait d'ouvrir et de détenir librement un compte en banque. « Une année qui mesurera le chemin parcouru et donnera l'occasion aux entreprises de se préparer à appliquer, en 2026, la loi visant à accélérer l'égalité économique et professionnelle », anticipe la députée Renaissance Marie-Pierre Rixain. Dès 2026, des obligations de quotas vont entrer en vigueur au sein des instances dirigeantes des entreprises de plus de 1.000 salariés (cotées ou non), d'abord à hauteur de 30 % de féminisation, puis 40 % en 2029.  

Alors que cette loi dite Rixain fêtera ses trois ans le 24 décembre prochain, on observe d'ores et déjà que les comités exécutifs (comex) et de direction (codir) des entreprises du CAC 40 sont passés d'un peu moins de 18 % de femmes à fin 2019 à 27,5 % aujourd'hui. « Mais l'heure de juger de l'effectivité de la loi n'a pas encore sonné ; les entreprises disposent encore de temps pour se mettre en conformité », rappelle la députée qui souligne que le texte législatif vise à accompagner les entreprises, dans leurs défaillances et leur bonne volonté, en vue d'un changement sociétal et de gains en performance économique.
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