Féminisation des instances dirigeantes des entreprises : plus de femmes, mais le sommet du pouvoir reste masculin

« Malgré un contexte qui se durcit, la féminisation des instances dirigeantes des entreprises se maintient ». Pour la députée de l’Essonne Marie-Pierre Rixain, autrice de la loi du 24 décembre 2021 visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle , les entreprises françaises « ont gardé leur trajectoire entre 2024 et 2025 ». A quelques mois de la première échéance de sa loi, fixant pour 2026 un premier quota de 30 % de femmes dans les Comités exécutifs (Comex) ou les Comités de direction (Codir) – « un seuil psychologique », souligne-t-elle – c’est avec sérénité qu’elle interprète les derniers chiffres parus sur la mixité au sommet des grands groupes français. Selon le 9ème baromètre de la gouvernance du SBF120 (l’indice boursier des 120 plus grandes sociétés cotées à Paris) publié cette semaine par l’Institut français des administrateurs (IFA) et le cabinet Ethics & Boards, les grandes entreprises françaises semblent pourtant marquer une pause dans la féminisation de leurs instances dirigeantes, jusqu’à présent menée tambour battant. Avec 29 % de femmes dans les Comex ou les Codirs (27 % en 2024), « la progression est plus lente qu’à l’adoption du texte, admet Marie-Pierre Rixain, mais d’autres pays, comme le Royaume Uni, sont en recul ».
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