La politique des quotas a accéléré la présence des femmes dans les conseils d’administration

Au 1er janvier 2017 est tombée l’échéance fixée il y a six ans par la loi Copé-Zimmerman pour parvenir à 40% de femmes dans les conseils d’administration ou de surveillance des sociétés cotées et des grandes entreprises. Etaient concernées les entreprises d’au moins 500 salariés, avec un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros. Dès 2020, cette obligation sera étendue aux sociétés d’au moins 250 salariés. Alors que l’échéance est arrivée à son terme, où en est-on ?  

Selon les dernières données d’Ethics & boards, premier Observatoire de la gouvernance des sociétés cotées, les entreprises du SBF 120 affichaient en septembre 2016 un taux de féminisation moyen de 38% de leurs conseils d’administration ou de surveillance, contre 33,3% en 2015 et 26,2% en 2013.
 

La loi a donc permis d’accélérer la présence des femmes au sein des conseils d’administration. Il faut dire que la France partait de loin. Il y a quatre ans, leur taux de féminisation était de 25%, et en 2008 de 10%. « La proportion de femmes au sein des conseils des sociétés du CAC 40 a progressé de 180 % en l’espace de six ans », note le cabinet Deloitte dans une étude publiée le 14 novembre 2016.
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