08/03/18
Le gouvernement affiche ses ambitions en matière d'égalité professionnelle hommes-femmes. Invitée ce jeudi matin sur Radio Classique, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a expliqué qu'il fallait «commencer par s'attaquer au noyau dur», faisant ainsi référence à l'écart salarial de 9% entre les hommes et les femmes pour le même travail. «On doit avoir réglé ce problème d'ici la fin du quinquennat, on a cette ambition», a poursuivi la ministre, tout en précisant que «ça fait 45 ans que la loi l'interdit».
En tenant compte aussi du fait que les femmes occupent souvent des postes moins qualifiés, dans des métiers moins bien payés, l'écart de rémunération entre homme et femme atteint même 23,7 %, selon l'Insee. Mercredi, Édouard Philippe avait présenté aux partenaires sociaux les quinze mesures de son plan stratégique sur le sujet.
Pour améliorer la situation, l'exécutif entend passer d'une obligation de moyens à une obligation de résultats «avec une méthodologie unique», soulignait également mercredi le ministère du Travail. Ainsi, les entreprises vont devoir intégrer à leur dispositif de paie un logiciel spécial permettant de mesurer les différences de salaires à poste égal et à compétence égale. Il sera libre de droit et sans surcoût pour les entreprises. Ce type d'outil est déjà utilisé en Suisse, où il n'est ni obligatoire ni coercitif. Le gouvernement entend aller vite, puisque cette mesure devra être effective à partir du 1er janvier 2019 pour les sociétés de plus de 250 salariés et à partir de 2020 pour celles ayant des effectifs compris entre 50 et 249 personnes.
En tenant compte aussi du fait que les femmes occupent souvent des postes moins qualifiés, dans des métiers moins bien payés, l'écart de rémunération entre homme et femme atteint même 23,7 %, selon l'Insee. Mercredi, Édouard Philippe avait présenté aux partenaires sociaux les quinze mesures de son plan stratégique sur le sujet.
Pour améliorer la situation, l'exécutif entend passer d'une obligation de moyens à une obligation de résultats «avec une méthodologie unique», soulignait également mercredi le ministère du Travail. Ainsi, les entreprises vont devoir intégrer à leur dispositif de paie un logiciel spécial permettant de mesurer les différences de salaires à poste égal et à compétence égale. Il sera libre de droit et sans surcoût pour les entreprises. Ce type d'outil est déjà utilisé en Suisse, où il n'est ni obligatoire ni coercitif. Le gouvernement entend aller vite, puisque cette mesure devra être effective à partir du 1er janvier 2019 pour les sociétés de plus de 250 salariés et à partir de 2020 pour celles ayant des effectifs compris entre 50 et 249 personnes.
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