L'Institut Français des Administrateurs (IFA), Ethics & Boards et Chapter Zero France publient : 87 % des sociétés du CAC40 ont intégré un objectif climat dans la rémunération variable de leur dirigeant

L'Institut français des administrateurs (IFA), Ethics & Boards et Chapter Zero France publient aujourd'hui un nouveau baromètre intitulé : "Baromètre des rémunérations / Le climat dans la politique de rémunération des CEO du CAC 40". Objectif : analyser la prise en compte des objectifs climatiques dans la rémunération variable des dirigeants. "Les avancées notables du CAC 40 en matière de rémunération confirment que la France prend une position de leadership avérée dans la prise en compte des enjeux climatiques", observe à cette occasion M. Denis TERRIEN, président de l'IFA. "Alors que la réponse aux enjeux climatiques est acquise comme une urgence dans le débat public, nos analyses auprès des sociétés du CAC 40 montrent que les conseils d'administration se saisissent de ce sujet pour en faire un marqueur fort de leur gouvernance et de leur stratégie à long et court terme", est-il noté. Il ressort de l'étude que 87 % des sociétés du CAC40 ont intégré un objectif climat dans la rémunération variable (court ou long terme) de leur directeur général. Parmi celles-ci, l'indicateur le plus utilisé porte sur la quantité de réduction des émissions de CO2. 44 % des sociétés concernées l'adoptent pour le variable long terme, et 39 % pour le variable annuel. 

Par ailleurs, le poids des critères climat au sein du schéma de rémunération variable est en moyenne de 9 % pour le variable long terme et 5 % pour le variable annuel. Il ressort également du baromètre que 20 % des sociétés ont un objectif quantitatif à la fois dans le variable long terme et court terme, et que 74 % des entreprises intègrent au moins un objectif climat quantitatif dans la politique de rémunération variable long terme et/ou court terme. 

Les organismes à l'origine du baromètre formulent dès lors trois recommandations : privilégier le quantitatif, "car seuls des critères quantitatifs fiables, mesurables, définis dans le temps, constituent une base robuste de définition de la performance et de la rémunération du dirigeant" ; "s'inscrire dans le long terme, expliciter le court terme", jugeant que c'est la combinaison entre horizon court et horizon lointain "qui permet de garantir une mise en oeuvre tout à la fois immédiate et pérenne de la stratégie climat de l'entreprise" ; et enfin "s'assurer de la matérialité des critères de performances", c'est-à-dire "au coeur du modèle économique de l'entreprise ou significatifs en termes d'impact de l'entreprise sur son environnement".
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