Loi Copé-Zimmermann: dix ans de parité, et le travail n'est pas terminé

Les 10 ans de la loi Copé-Zimmermann, qui a imposé la féminisation des conseils d'administration, seront-ils l’occasion d’aller plus loin dans la parité à la tête des entreprises ? "Maintenant, il faut être capable de passer à la vitesse supérieure et donc de rentrer dans une logique plus ambitieuse qui passe par les quotas", a déclaré Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, le 18 janvier lors d'une audition à l'Assemblée nationale. "Cet anniversaire doit être le moment où l’on regarde quelles sont les lacunes du dispositif", rappelle Marie-Jo Zimmermann, ancienne députée de la Moselle à l’origine du texte voté le 20 janvier 2011, qui participe ces jours-ci à plusieurs événements, au Medef, au Sénat et à l’Assemblée nationale, où sera célébrée le 27 janvier l’anniversaire de la promulgation de la loi. 

Ce texte, qui a fait des émules en Europe et même en Californie s’est révélé redoutablement efficace. "Les seuils ont été atteints et les sociétés se sont soumises à la loi, sauf les sociétés étrangères qui ne l’ont pas respectée", résume Floriane de Saint Pierre, présidente d’Ethics & Boards. Selon ce cabinet spécialisé dans la gouvernance durable, l’obligation des 40% a même été largement dépassée, avec un taux de féminisation des conseils de 46% en janvier 2021 pour le CAC 40, et de 45,8% pour les sociétés du SBF 120, l’indice qui regroupe les 120 plus grandes entreprises cotées sur la place de Paris.
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