Pressentie pour prendre la direction d’Orange, Christel Heydemann pourrait devenir la deuxième femme à diriger une société du CAC 40. Parmi les 120 plus grosses entreprises françaises cotées, seules 14 comptent une femme à leur tête.
Malgré cette féminisation encore restreinte, la France fait pourtant figure de bonne élève.
Si les femmes ont massivement intégré les conseils d’administration des grandes entreprises françaises durant la dernière décennie, les postes de direction leur résistent encore, au moment où Christel Heydemann tente de prendre la direction d’Orange...
Veolia, Suez, Engie… Des grands groupes confient leur direction générale à des femmes. Un mouvement très lent mais irréversible.
Si les femmes ont intégré les conseils d'administration des grandes entreprises françaises durant la dernière décennie, les postes de direction leur résistent encore. Au même moment où Christel Heydemann tente de prendre la direction d'Orange.
Si les femmes ont massivement intégré les conseils d’administration des grandes entreprises françaises durant la dernière décennie, les postes de direction leur résistent encore.
Votée le 16 décembre, une nouvelle loi impose aux entreprises de renforcer la part des femmes dans les Comex. Même si, en dix ans, la France s'est hissée à la première place en termes de féminisation des conseils d'administration des grandes entreprises, l'effet ne s'est pas étendu aux organes exécutifs. Et la représentation de toutes les diversités est encore à la traîne dans les conseils d'administration.
Entre crise de gouvernance, succession naturelle et dissociation des fonctions de président et directeur général, les géants du CAC40 affichent beaucoup de nouvelles têtes, toujours très masculines
Les dirigeants mondiaux ont, ou vont devoir, changer de paradigme s’ils veulent assurer la survie de leur entreprise
La désignation d’une directrice générale, chez Orange par exemple, ferait passer leur nombre de... 1 à 2
Climate Zero France vient de publier son premier baromètre Rémunération-Climat avec l'IFA (Institut Français des Administrateurs) et Ethics & Boards. Sa présidente Monica de Virgiliis revient dans cette Interview Stratégie sur l'avance de la France et du CAC 40 dans l'intégration des critères climatiques. Elle explique comment son expérience des bouleversements technologiques est utile pour accompagner les entreprises dans leur transition énergétique, sa priorité. L'administratrice revient sur l'éviction d'Emmanuel Faber de Danone et commente l'approche controversée de Blackrock.
Les conseils d’administration se sont énormément féminisés sous l’effet de la loi Copé-Zimmermann en 2011. Mais la dernière marche, qui conduit aux lieux de décisions, n’est pas encore gravie. Les entreprises seront-elles capables d’encourager seules le mouvement ?
L'Institut français des administrateurs (IFA), Ethics & Boards et Chapter Zero France publient aujourd'hui un nouveau baromètre intitulé : "Baromètre des rémunérations / Le climat dans la politique de rémunération des CEO du CAC 40". Objectif : analyser la prise en compte des objectifs climatiques dans la rémunération variable des dirigeants.
La plupart des grands patrons français sont désormais soumis à des objectifs environnementaux. Ces contraintes restent toutefois bien modestes face aux impératifs financiers.
Si les trois quarts des sociétés intègrent au moins un objectif quantitatif environnemental dans la rémunération du dirigeant, leur poids reste limité.
Des variables salariales corrélées aux objectifs climatiques sont intégrées peu à peu aux salaires des grands patrons.
L’Institut français des administrateurs et Ethics & Boards publient le 14 octobre 2021 le deuxième volet de leur baromètre sur les conseils d’administration du SBF 120 avec un panorama des nominations intervenues lors des assemblées générales 2021. Principal enseignement de l’étude : "la diversification des compétences au sein des conseils d’administration s’accélère". Les femmes représentent désormais 46 % des administrateurs du SBF 120, toutes catégories confondues.
Parmi les 120 plus grandes sociétés cotées en France, seules 11 comptent une femme à leur tête, selon le dernier baromètre de l'Institut français des administrateurs et Ethics & Boards. Au sein des Comex du SBF 120, les femmes ne représentent que 22,7 % des membres, quatre points de plus qu'en 2019. En revanche, la parité́ est presque atteinte dans les conseils (45,7 %), y compris parmi les représentants de salariés, de plus en plus nombreux depuis la loi Pacte.
Les conseils d'administration recherchent une plus grande variété d'itinéraires et de compétences professionnels pour mieux faire face aux enjeux environnementaux, sociaux et numériques.
En sortie de crise sanitaire, les questions environnementales et sociétales s'invitent autour de la table.
La féminisation se poursuit et s’accompagne d’un rajeunissement et d’une ouverture à de nouvelles compétences, constate le baromètre IFA-Ethics & Boards.